Texte pour la toile verte
Vert, par-dessus un ange déchu; j'ai peint ce vert pour recouvrir un ange que j'aie connu, qui m'a laissé, pour son père et sa mère, et la connotation est lourde. Elle y est toujours et ne compte plus les jours. De plus, elle avait les cheveux roux, et moi non plus, je ne compte plus. Et ce vert, frais comme le printemps, est tout aussi vrai que la couleur d'un mur, un peu partout en Inde. Ainsi, on peint un mur en vert pour le recouvrir, tel on peint un plancher pour l'embellir, d'une couleur terre, en l'occurrence rouge indien, puisque certains, même plusieurs, ne portent plus sur terre. Ils se transportent en montgolfière, dans les airs, ou bien sous terre, en enfer, comme des vers de terre. C'est très simple. De plus, il est opportun, me semble-t-il, d'ajouter à cela que si le vert recouvre Lucifer, le brun d'hier recouvre mes œufs au chocolat, couleur terre à présent; misère de misère!!!